Appel d'urgence pour femmes

La terreur téléphonique, les insultes, les agressions sexuelles, le harcèlement au travail, le viol, les abus sexuels, la violence et les menaces pendant le mariage, le partenariat et la famille sont des exemples de violence sexuelle qui peuvent faire partie de la vie quotidienne des jeunes filles et des femmes. La violence commence là où les jeunes filles et les femmes sont limitées dans leur liberté personnelle, dés lors qu'elles doivent éviter certains lieux, chemins ou situations pour ne pas être insultées, harcelées et menacées.


Si vous avez vécu une de ces expériences, essayez de ne pas rester seule avec vos sentiments et vos problèmes. Parlez à une personne en qui vous avez confiance et / ou à une conseillère d'appel d'urgence.


Vous pouvez vous adresser à nous

  • indépendamment du fait que l’expérience a eu lieu dans le passé ou si elle persiste,
  • sous quelle forme et dans quelle mesure la violence sexualisée a été subie,
  • si la violence sexualisée a été commise au sein ou en dehors d'une relation, par une personne connue ou inconnue
  • et peu importe si vous avez déposé une plainte, souhaitez le faire ou non.


Nous vous soutenons dans toutes les démarches que vous souhaitez entreprendre. Dans les discussions, nous pouvons, par exemple, voir ensemble ce que vous pouvez faire pour vous-même et quelles formes de protection ou de défense vous pouvez prendre.


Nous vous informerons sur demande, par exemple, au niveau d’un dépôt de plainte, des options spéciales de conseil et de thérapie, des procédures judiciaires, des cliniques et des offres d'auto-assistance. Nous fournissons des adresses de médecins, d'avocats et de thérapeutes, par exemple.


Nous vous proposons des entretiens personnels et des conseils téléphoniques.
La consultation est confidentielle et gratuite.


Si vous le souhaitez, nous vous accompagnerons, par exemple, à un examen médical, à la police et au procès.

Si vous souhaitez intenter une action en justice

Il est judicieux

  • que la médecine légale à Hambourg sécurise toutes les traces et preuves qui peuvent être disponibles.
  • de faire appel à une avocate expérimentée
  • créer un protocole de mémoire de ce qui s’est passé.

La médecine légale à Hambourg compétente pour l’arrondissement de Dithmarse peut être contactée au numéro de téléphone 040-741052127.

Dans le cadre des procédures pénales pour violences sexualisées, les femmes sont souvent confrontées à de nombreuses questions, incertitudes et craintes.


Avec nous, vous pouvez parler d’éventuelles peurs et des craintes et recevoir des informations sur les procédures pénales, par exemple sur le déroulement de la procédure, sur vos droits dans la procédure, la demande conjointe, les mesures possibles pour votre protection, l'aide judiciaire, le déroulement d'une audience devant un tribunal, etc.

 


 

Violence sexualisée contre les jeunes filles et les femmes

Toutes les formes d'agressions sexuelles ne sont pas nécessairement des formes violentes de la sexualité, mais plutôt des formes de violence pour lesquelles la sexualité est utilisée. C’est la raison pour laquelle nous parlons de violence sexualisée.

Seulement peu d’actes de violences sexualisées sont commis par des inconnus. Beaucoup plus souvent, les auteurs sont des connaissances, des amis, des (ex-)maris, des partenaires ou des (beaux)-pères, des grands-pères, des frères ou des oncles.

Les femmes et les filles ne sont pas responsables de la violence sexualisée. Il n'y a aucun comportement de femmes et de jeunes filles qui puisse justifier la violence sexualisée à leur encontre. La responsabilité de l'acte incombe uniquement à l'auteur.

La violence sexualisée provoque des sentiments différents et parfois contradictoires : En plus de la peur, de la colère, du dégoût et de la déception face à l'abus de confiance envers les auteurs connus, les femmes et les jeunes filles éprouvent souvent de la culpabilité et de la honte.

Les crises d'angoisse et de panique, les troubles du sommeil, l'automutilation, l'incapacité de se lier, l'isolement, les sentiments de culpabilité, les addictions ou les troubles dissociatifs sont souvent les conséquences de la violence. Elles peuvent profondément et durablement influencer la situation des personnes concernées.

A la page suivante, vous trouverez des informations spécifiques sur ce qu'il faut faire en cas de viol.

 


 

Viol

Un viol ou une tentative de viol est un franchissement considérable des limites et une violation de la personnalité pour chaque femme et chaque jeune fille. Les blessures psychiques sont tout aussi graves que les blessures physiques après des actes de violence. Selon une étude commandée par le Ministère fédéral de la famille, des personnes âgées, des femmes et de la jeunesse et intitulée « Situation de vie, sécurité et santé des femmes en Allemagne » (2004), environ une femme sur sept est concernée par de la violence sexuelle pertinente du point de vue du droit pénal.
Environ 85% des femmes connaissent l’auteur. Il s'agit souvent d’un partenaire ou d'un ex-partenaire. Plus le violeur est proche de la femme, plus le seuil d'inhibition est élevé pour porter plainte.

Ainsi beaucoup de femmes pensent à porter plainte seulement après des années. Si aucune preuve n'a été sécurisée au moment du délit, la probabilité que l’auteur soit condamné est très faible.

Il est également problématique que certaines femmes refusent des soins médicaux après un viol par peur que cela mène automatiquement à une plainte. Cela les expose à des risques considérables pour la santé.
Dans le Schleswig-Holstein, chaque femme a droit à une aide médicale immédiate après un viol avec collecte confidentielle de traces de preuve - en d'autres termes, sans déposer plainte auprès de la police.

Vous trouverez ici des informations sur la collecte confidentielle de traces de preuve et l'aide médicale d'urgence à l’arrondissement de Dithmarse : www.uke.de/hilfe-bei-gewalt

Tél. 040-7410-52127 (24h/24)

L'infraction de viol est définie par le § 177 du Code pénal allemand (StGB).

Ce qui suit est utile si vous avez subi un viol:

  • Faites-vous examiner par des spécialistes en médecine légale ou par du personnel hospitalier qualifié.
  • Si vous avez des trous de mémoire, demandez à la médecin de vérifier si des substances narcotiques (drogue du violeur) ont été utilisées.
  • L'examen médical sert à recueillir des preuves. Dans certains cas, les traces de sperme, de sang, de poils et de particules de peau de l’auteur ne peuvent être détectées que dans les 24 heures.
  • Si vous décidez, même plus tard, de déposer plainte, ces preuves sont importantes pour condamner l’auteur et faire valoir des demandes de dommages-intérêts et d'indemnisation pour préjudice moral.
  • Lors d'une consultation médicale, vous pouvez discuter les mesures de prévention des maladies contagieuses sexuellement transmissibles, du SIDA et de l'hépatite.
  • Vous pouvez faire faire un test de grossesse.

 

Si vous êtes concernée, essayez de tenir compte des points suivants avant l’examen:

  • Ne pas se laver avant l'examen médical.
  • Ne pas nettoyer les vêtements et ne pas jeter tampons, serviettes hygiéniques et protège-slips. Ne stocker en aucun cas dans un sac en plastique tout ce qui pourrait être utilisé plus tard comme preuve. Ce dernier protège certes de l'extérieur, mais à l’intérieur des champignons et des bactéries se forment, détruisant ainsi les traces d’ADN.
  • Demandez à votre médecin de documenter avec précision les résultats de l'examen et les traces des blessures.
  • Si possible, faites-vous accompagner par une amie, une personne de confiance ou une collaboratrice de notre centre d’information et de conseil.

Sur demande, nous vous informons par ex. sur le dépôt d’une plainte, sur ce qui se passe après et sur le déroulement de la procédure judiciaire.

Vous recevrez des informations concernant les possibilités spéciales de consultation et de thérapie, les cliniques et les propositions d'auto-assistance ainsi que l’indemnisation selon la loi d'indemnisation des victimes (OEG).

Dans nos centres d’information et de conseil, les femmes et jeunes filles concernées (à partir de 16 ans) ont l’occasion de parler de leur expérience de la violence sans devoir craindre que des actions en justice soient réalisées contre leur gré.